Chères concitoyennes, chers concitoyens, L’heure de la rentrée est arrivée. Une rentrée qui se déroule dans une atmosphère particulière, et à l’occasion de laquelle j’ai une forte pensée pour tous les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants, qui reprendront les cours à distance, en attendant de pouvoir se retrouver dans un contexte sanitaire plus sûr. J’adresse aussi tout mon soutien aux parents et aux enseignants qui doivent faire face à des conditions parfois délicates pour maintenir la continuité pédagogique. La situation sanitaire en Amérique Latine et dans les Caraïbes reste extrêmement inquiétante, avec un nombre de personnes contaminées qui ne cesse de croître. Si plusieurs pays commencent à assouplir les restrictions d’accès au territoire, la pleine circulation n’est pas encore à l’ordre du jour. Vous le savez sans doute, les déplacements entre la France et l’Amérique latine sont toujours très compliqués. C’est pourquoi je vous propose de continuer à échanger via mes permanences virtuelles, lancées cet été. Je vous donne rendez-vous jeudi 24 septembre de 14h30 à 17h. Toutes les informations pour réserver un créneau individuel se trouvent ci-après. À l’Assemblée nationale, l’agenda législatif de la rentrée est dense. Le 8 octobre prochain, notre groupe parlementaire Ecologie Démocratie Solidarité aura la maîtrise de l’ordre du jour de la séance en hémicycle, et pourra à cette occasion faire examiner sept propositions de lois (détaillées ci-dessous). Je porterai notamment une proposition de loi qui me tient particulièrement à coeur : l’instauration du droit de vote dès 16 ans. Je crois profondément que si l’on veut recréer de la confiance dans nos institutions démocratiques , il faut d’abord savoir faire confiance. Si vous voulez donner du pouvoir d’agir à nos jeunes, n'hésitez pas à signer et partager la pétition http://jevotea16ans.fr, que nous avons lancé auprès d’un grand nombre d’associations de jeunesse et d’organisations lycéennes. . L'actualité politique est aussi marquée par l’annonce début septembre d’un plan de relance de 100 milliards d’euros. Si certaines des mesures sont les bienvenues , le plan reste pour mes collègues et moi, globalement trop court-termiste. Trouvez ici l’analyse de notre groupe parlementaire. J’aurais, par ailleurs, souhaité la mise en place d’un budget participatif sur une partie de ce budget, permettant à des acteurs associatifs et de terrain de participer pleinement à la relance. Enfin, l’actualité internationale continue et nous oblige, malgré un contexte national exigeant, à faire preuve d'une grande vigilance. Vous retrouverez ci-après ma position sur le passage en force du président américain dans le cadre des éléctions de la Banque interaméricaine de développement (BID) et ma réaction sur la restriction du droit à l’avortement au Brésil. Je sais que les mois à venir semblent encore très incertains. Cette crise sanitaire n’est malheureusement pas encore derrière nous et nous devons tous continuer à être responsable individuellement pour ralentir la pandémie, en prenant soin de nous et de nos proches, notamment les plus fragiles. Respectueusement. Paula Forteza |